12 fonctions de la Pfaff quilt expression 720 dont je ne pourrais plus me passer

Depuis juin dernier, j’ai la chance de tester la Quilt expression 720, une machine haut de gamme que Pfaff m’a prêté pour une durée d’un an. Après plusieurs mois à l’utiliser, j’ai pu tester bon nombre de ses fonctionnalités. J’ai donc le recul nécessaire pour vous en parler.

Afin de vous faire part de ce qui me plaît réellement dans cette machine, j’ai essayé de réfléchir aux fonctionnalités qui me manqueraient si je devais repasser sur mon ancienne machine, une Juki moyenne gamme.

Après réflexion, voici donc les fonctions de la qu’il expression 720 dont je ne pourrai plus me passer :

• Le système IDT

C’est le fameux système de double entraînement développé par Pfaff avec des griffes pour attraper le tissu au-dessus et en-dessous. Il tient toutes ses promesses. J’ai pu le tester sur différents types de tissus. Que cela soit sur du lainage épais ou des cotons légers,  les coutures sont parfaites. Lorsque le système est embrayé, les coutures et surpiqûres sont claires, nettes et précises. Je ne tremble plus à l’idée de surpiqûres pas très jolies. Surpiquer avec un fil contrastant ? Même pas peur !

• La levée automatique du pied-de-biche

Comme le système IDT, c’est une fonctionnalité que je ne connaissais pas du tout avant de coudre sur des machines à coudre Pfaff. En quoi est-ce que cela consiste ? Le pied-de-biche se soulève très légèrement dès que l’on relâche la pédale, ce qui permet de replacer le tissu si besoin tout en gardant les deux mains dessus. Ça peut sembler déstabilisant au début mais, en réalité, c’est extrêmement pratique pour coudre des arrondis ou pivoter dans les angles. Maintenant que je m’y suis habituée, je ne me vois plus monter une manche autrement qu’avec cette fonction.

• Les différentes options de point d’arrêt et le coupe-fil automatique

La quilt expression 720 permet de programmer un point d’arrêt au début et à la fin de la couture ainsi que le coupe-fil. Ainsi, lorsque l’on démarre la couture, la machine fait un point d’arrêt. Lorsque l’on termine la couture, on indique à la machine que l’on a terminé en appuyant sur le bouton « point d’arrêt immédiat » et, au prochain point, la machine noue le fil, coupe les fils d’aiguille et de canette et relève le pied-de-biche et l’aiguille. Gain de temps, propreté ! Quand on y a goûté, difficile de s’en passer… J’ai fait l’exercice de faire des points d’arrêt manuels et de couper les fils avec le coupe-fil situé sur le côté de la machine lorsque je cousais des masques en série pour le Covid, je peux vous garantir que c’est beaucoup plus long qu’avec le point d’arrêt programmé et le coupe-fil automatique…

• La levée supplémentaire du pied-de-biche

Ce n’est pas une fonction que j’utilise tous les jours mais, quand même, à chaque fois que je m’en suis servi, je me suis dit : « c’est quand même super pratique ce truc ! ». Cette fonction, comme sont nom l’indique, permet de relever davantage le pied-de-biche, ce qui est bien utile lorsque l’on coud des tissus épais comme des molletons ou des accessoires qui nécessitent d’être rembourrés avec la ouate. Sur ma première machine (une Singer Decorative), je pouvais relever un peu plus le pied de biche manuellement, mais je devais me débrouiller avec une main pour placer le tissu sous le pied-de-biche. Avec cette fonctionnalité de la quilt expression 720, j’ai les deux mains libres.

• La boutonnière automatique

Des boutonnières fiables, pour moi, c’est non négociable. La plupart des vêtements que je couds, que cela soit pour moi ou pour Romane, nécessitent de coudre des boutonnières. Je ne peux pas me faire des sueurs froides comme avec ma première machine, à me demander si la boutonnière sera réussie ou si le vêtement que j’ai passé 3h à coudre sera fichu… Pas de mauvaise surprise avec cette machine. Aucune crise de larmes à cause d’une boutonnière ratée. J’ai cousu des boutonnières sur différents tissus : coton, lainage, velours milleraies, tissu enduit spécial ciré. A chaque fois, ça s’est bien passé. Il m’est arrivé une fois d’avoir des difficultés à faire une boutonnière. C’était une boutonnière située près d’un biais d’encolure dans lequel je n’avais pas assez dégarni la marge de couture. J’avais trop d’épaisseur. J’ai donc décousu une partie du biais le temps de faire la boutonnière. Mais si les boutonnières sont bien situées et que les marges de couture sont bien dégagées, les boutonnières se feront sans encombre.

• L’enfile-aiguille

J’ai longtemps cousu sur ma première machine qui n’avait pas d’enfile-aiguille. Je me débrouillais très bien sans et n’en voyais pas trop l’intérêt. Bon, comment dire que j’ai changé d’avis… J’ai essayé une fois de remettre le fil dans l’aiguille à la main. J’ai vite abandonné !

• Le capteur de fil de canette

Comme des boutonnières fiables, une canette visible, c’est non négociable. Sur la quilt expression 720, c’est encore mieux. La machine nous alerte quand la canette est presque vide. Seul petit bémol : elle nous alerte un peu trop tôt à mon goût. Il reste encore suffisamment de fil dans la canette pour coudre un petit moment. Généralement, je continue de coudre un peu avant de remplir à nouveau la canette pour ne pas gaspiller du fil.

• Le pied-de-biche standard avec ses repères à 2mm

C’est un des détails qui m’est le plus utile, notamment pour les surpiqûres. Les petits traits rouges de part et d’autres du pied-de-biche standard permettent de se lancer dans des surpiqûres parfaites sans avoir à mesurer ou changer de pied. Avant, j’utilisais l’astuce du making tape que je collais sous mon pied-de-biche pour me guider : il se décollait à moitié, je devais le refaire à chaque fois… Avec ce pied Pfaff, rien à faire. En avant pour des surpiqûres parfaites !

• L’éclairage LED de l’espace de travail

Pour avoir longtemps cousu sur une machine avec une simple ampoule, je dois reconnaître que l’éclairage LED est beaucoup plus performant qu’une ampoule classique. La lumière est bien répartie sur l’espace de travail et fatigue moins les yeux.

• La règle en cm sur le socle

Le socle de la machine est gradué en cm de part et d’autres, ce qui est bien pratique lorsque l’on coud de grand ouvrage. On est toujours sûr de coudre en respectant la bonne marge de couture.

• Les grands rangements organisés

La quilt expression 720 est plutôt grande, ce qui est aussi synonyme de rangements spacieux. Il y a des compartiments pour chaque pied, un compartiment pour aligner les canettes et encore de l’espace pour ranger tous les autres accessoires que nécessite la couture.

• La stabilité

La quilt expression 720 est plutôt lourde, ce que je considère comme un avantage car cela lui confère une grande stabilité. Je me souviens de ma première machine qui avait tendance à bouger comme une poussette sur des pavés (oui, c’est l’exemple qui m’est tout de suite venu). Avec celle-ci, aucun risque !

Je crois avoir fait le tour de tout ce qui me plaît sur cette machine. Vous l’aurez compris : après bientôt 1 an de test, je suis convaincue par cette machine fiable. Elle répond parfaitement à mes attentes en couture. Je n’ai mentionné « que » les fonctionnalités qui m’ont été le plus utiles mais la quilt expression 720 permet de faire bien d’autres choses, notamment du quilting, comme son nom le laisse deviner. Pour l’instant, ce n’est pas une activité qui m’attire particulièrement (je n’arrive déjà pas à coudre tout ce que je veux) mais sachez que cette machine le permet. Elle propose aussi un grand nombre de points décoratifs que j’ai simplement testés sur des chutes de tissus. Ils sont très jolis mais je n’ai encore pas eu l’occasion de les tester sur un vêtement.

N’hésitez si vous avez des questions au sujet de cette machine. Je serais ravie de vous répondre.

>> Plus d’informations sur la quilt expression 720 sur le site de Pfaff.